Enfants malades et méthodologie adaptée
Première visite : Léopold Mottet
Dès notre arrivée, j’ai été surprise de l’aspect de cette école pour enfants malades. En effet, je m’attendais à une structure hospitalière, avec des lits, des salles de soin. A ma grande surprise, nous sommes rentrées dans une école tout à fait ordinaire d’apparence. Cela a été pour moi, un premier bouleversement.
Ensuite, nous avons eu la chance de rencontrer la directrice, elle m’a tout simplement passionnée et dynamisée. C’était tellement beau de se rendre compte à quel point elle se bat et se démène pour atteindre ses objectifs afin d’améliorer le quotidien de ses élèves et de ses enseignants.
Cette école peut accueillir des enfants de 6 ans jusqu’à 21 ans. La plupart d’entre eux sont là dû à un choc psychologique (viol, décrochage scolaire, anorexie, …). Ils sont donc inscrits dans une école d’origine et grâce à un certificat médical rédigé par un médecin spécialisé, ils peuvent suivre les cours dans cette école pendant un certain laps de temps pour ensuite retourner dans leur école d’origine.
J’ai aussi aimé le fait que la directrice ait un chien dans son bureau. Elle nous a expliqué qu’il apportait beaucoup de douceur et de confiance aux enfants. Grâce à celui-ci, lorsqu’ils sont tristes, ils vont lui faire un câlin, jouer avec lui, ils lui parlent alors que dans certains cas ce sont des enfants qui ne parlent pas, etc..
Deuxième visite : hôpital de La Louvière
Lors de cette visite, cela répondait typiquement aux représentations que j’avais d’une école à l’hôpital. Nous avons été chaleureusement reçus par deux enseignantes de l’école à l’hôpital au sein de la classe.
Leur quotidien varie chaque jour car, les enfants hospitalisés restent en moyenne deux jours et demi et après, ils repartent chez eux. Il est donc difficile de construire des projets à long terme mais ce qu’elles souhaitent c’est que par leur « séjour » à l’école à l’hôpital, les enfants repartent avec quelque chose de nouveau (un apprentissage mieux compris, une découverte, …).
Je retiendrai le fait qu’il faut considérer un enfant malade comme un enfant « ordinaire », et non avoir de la pitié. L’enfant malade ne se rend pas toujours compte de la gravité, alors dans certain cas, il est bénéfique de conserver son insouciance.
Grâce à ces visites, je me rends de plus en plus compte que j’ai hâte de faire mon stage en milieu hospitalier même si cela sera dur émotionnellement, ce métier est tellement beau !
Demey Morgane